Une allocation journalière de proche aidant (Ajpa) est incluse dans ce congé, s’élevant à 64,54 euros.
Les salariés qui interrompent leur activité pour prendre soin d’un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie ont bénéficié de l’allocation et du congé « proche aidant ». À partir de 2025, les règles actuelles seront modifiées.
Une avancée significative. En 2017, le congé de soutien familial a été remplacé par le congé proche aidant. Il donne la possibilité aux employés qui interrompent leur emploi afin de prendre soin d’un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie de prendre un congé pour une durée maximale de 3 mois. Un employeur ne peut pas refuser un congé.
Le salarié reçoit une allocation journalière de proche aidant (Ajpa) d’un montant de 64,54 euros, pendant une période de 66 jours, peu importe le nombre de proches aidés. En 2024, environ 8 à 11 millions de personnes affirment fournir régulièrement une assistance à un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Les règles actuelles seront modifiées en 2025, selon un décret publié le samedi 6 juillet.
DES CHANGEMENTS POSITIFS
Dès le 1er janvier 2025, un employé ayant atteint la durée maximale de 66 jours pourra être indemnisé pour une durée supplémentaire s’il a besoin d’aider un autre proche. Selon le décret, il aura la possibilité de demander à renouveler son droit à l’allocation journalière de proche aidant s’il « apporte son aide à une personne différente de celle au titre de laquelle il a déjà bénéficié de cette allocation ». Et cela, pendant 66 jours supplémentaires.
Il convient de souligner que le nombre maximal d’allocations journalières versées à un bénéficiaire ne pourra pas dépasser 264 jours au cours de la carrière du salarié, ce qui représente une augmentation de 198 jours par rapport à la règle actuelle.