LES RISQUES ET LES ARNAQUES DU SPOOFING POUR LES PERSONNES ÂGÉES : COMMENT S’EN PRÉMUNIR ?

Avec la digitalisation croissante de notre quotidien, les fraudes en ligne se multiplient, et les personnes âgées deviennent des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Parmi ces escroqueries, le spoofing est une technique particulièrement redoutable. Il est donc essentiel de comprendre ce qu’est le spoofing, ses dangers, et comment s’en protéger efficacement.

Qu’est-ce que le spoofing ?

Le spoofing (ou « usurpation d’identité numérique ») est une technique utilisée par les cybercriminels pour se faire passer pour une personne, une entreprise ou une entité de confiance afin de tromper leur victime. Il peut prendre plusieurs formes :

  • Spoofing téléphonique : L’escroc modifie le numéro de téléphone qui apparaît sur l’écran du destinataire pour imiter un contact connu ou une institution (banque, assurance, etc.).
  • Spoofing d’email : L’adresse e-mail de l’expéditeur est falsifiée pour donner l’apparence d’un email officiel, par exemple, d’un service public ou d’une entreprise.
  • Spoofing de sites web : Un site frauduleux est créé en imitant le design et l’URL d’un site légitime (banque, service gouvernemental), incitant la victime à entrer ses informations personnelles.

Les risques pour les personnes âgées

Les personnes âgées sont souvent moins familiarisées avec les technologies et les pratiques de sécurité en ligne, ce qui en fait une cible vulnérable. Voici les principaux dangers qu’elles encourent face au spoofing :

  1. Vol d’informations personnelles : Les cybercriminels peuvent utiliser le spoofing pour obtenir des informations confidentielles comme les coordonnées bancaires, les numéros de sécurité sociale ou les mots de passe.
  2. Arnaques financières : En se faisant passer pour des institutions comme des banques ou des organismes fiscaux, les arnaqueurs peuvent persuader la victime de transférer de l’argent ou de divulguer ses informations financières.
  3. Vol d’identité : Les informations obtenues par le biais du spoofing peuvent être utilisées pour usurper l’identité de la victime et contracter des prêts, ouvrir des comptes bancaires, ou effectuer des achats en ligne en son nom.
  4. Détresse émotionnelle : Les personnes âgées peuvent être émotionnellement affectées par ces arnaques, surtout si les escrocs prétendent être des membres de leur famille ou des amis proches en difficulté, les incitant à envoyer de l’argent en urgence.

Comment les personnes âgées peuvent-elles se protéger ?

Heureusement, il existe plusieurs mesures que les personnes âgées et leurs proches peuvent prendre pour éviter de tomber dans le piège du spoofing. Voici quelques conseils pratiques :

1. Vérifier l’authenticité des communications

Lorsque vous recevez un appel, un e-mail ou un message texte inattendu de la part d’une organisation ou d’une personne connue, ne répondez pas immédiatement. Prenez le temps de vérifier l’authenticité de l’émetteur en :

  • Appelant directement l’institution via un numéro que vous connaissez (par exemple, celui figurant sur votre carte bancaire ou votre facture).
  • Contactant la personne supposée à travers un autre moyen (ex. : un proche via téléphone ou message).

2. Ne partagez jamais d’informations sensibles

Les entreprises légitimes ne vous demanderont jamais de partager vos informations personnelles sensibles par téléphone ou par e-mail. Si une demande semble suspecte, refusez de la donner et signalez l’incident.

3. Utiliser des solutions de blocage et de filtrage

Il existe plusieurs outils pour se protéger contre le spoofing :

  • Filtres anti-spam : Activez les filtres anti-spam sur vos boîtes e-mail pour bloquer les tentatives de spoofing par email.
  • Applications de blocage d’appels : Certaines applications mobiles peuvent identifier et bloquer les appels de numéros suspects ou signalés comme frauduleux.
  • Mises à jour régulières des appareils : Assurez-vous que tous les appareils (téléphone, ordinateur) sont à jour avec les dernières mises à jour de sécurité.

4. Éduquer les personnes âgées aux dangers du spoofing

Il est important que les familles sensibilisent les personnes âgées aux risques du spoofing et leur expliquent les bonnes pratiques à adopter. Proposez-leur une formation ou un accompagnement pour reconnaître les signes avant-coureurs d’une arnaque.

5. Utiliser l’authentification à deux facteurs (2FA)

L’authentification à deux facteurs (2FA) offre une protection supplémentaire en demandant une deuxième vérification, comme un code envoyé par SMS, pour accéder à des comptes sensibles. Encouragez les personnes âgées à l’activer sur leurs comptes en ligne (banque, messagerie, etc.).

Que faire en cas de tentative de spoofing ?

Si vous suspectez une tentative de spoofing :

  • Ne répondez pas à l’e-mail, au message ou à l’appel.
  • Signalez l’incident à l’institution concernée ou aux autorités compétentes (par exemple, en France, vous pouvez signaler une tentative de fraude en ligne via la plateforme « Pharos »).
  • Changez immédiatement vos mots de passe si vous avez communiqué des informations sensibles.

Conclusion

Le spoofing est une menace sérieuse pour les personnes âgées, mais il est possible de s’en prémunir en adoptant des pratiques simples et efficaces. La vigilance, l’éducation et l’utilisation d’outils de sécurité sont les clés pour se protéger de ces arnaques. Sensibiliser nos aînés aux dangers du spoofing et les accompagner dans l’utilisation des technologies est une priorité pour les garder en sécurité dans un monde de plus en plus connecté.

Le cercle de confiance Mon Lien Visio garantit tous ces utilisateurs des risques de Spoofing

L’ISOLEMENT DES SENIORS LOCATAIRES EN IMMEUBLE : UN DEFI FACE A L’USAGE EXCLUSIF DU DIGITAL PAR LES BAILLEURS

L’isolement des seniors est un problème social de plus en plus préoccupant, et l’une des causes souvent négligées réside dans la manière dont les bailleurs communiquent avec leurs locataires âgés. Si la transition numérique a facilité la gestion des biens immobiliers, elle a également contribué à rendre encore plus difficile l’accès aux informations et services pour une part importante de la population senior, particulièrement ceux vivant en immeuble. L’absence de solutions de communication alternatives adaptées peut entraîner un isolement profond, souvent aggravé par le manque d’interactions humaines dans la vie quotidienne.

Une communication numérique de plus en plus exclusive

De plus en plus de bailleurs, qu’il s’agisse de gestionnaires privés, publics ou de grandes structures immobilières, privilégient l’utilisation du digital pour gérer leur parc immobilier. Offres de logement, informations pratiques, mises à jour de l’état du bien, procédures administratives, voire même la gestion des paiements, tout est désormais dématérialisé. Cette évolution, largement bénéfique dans une société numérique, pose toutefois un problème majeur pour les seniors, particulièrement ceux qui sont locataires d’un logement en immeuble.

Les habitants plus âgés, souvent moins familiers avec les outils numériques, peuvent se retrouver dans une situation d’exclusion. Pour eux, accéder à un portail locatif en ligne ou recevoir une notification par email n’est pas une option viable. Beaucoup d’entre eux n’ont pas l’équipement nécessaire, ou ne savent tout simplement pas comment l’utiliser, que ce soit pour consulter leur loyer, signaler une panne, ou même participer à des réunions de copropriété. Cette fracture numérique les prive non seulement des informations essentielles, mais aussi d’un lien social qui, au-delà de l’aspect fonctionnel, revêt une dimension humaine fondamentale.

L’impact de l’isolement sur le bien-être des seniors

L’isolement, tant social que numérique, a un impact direct sur la qualité de vie des seniors. En l’absence de communication facile et accessible avec leur bailleur, ces derniers risquent de se sentir invisibles et négligés. Un senior qui ne peut pas résoudre une simple panne dans son logement ou qui ne reçoit pas les informations concernant la gestion de l’immeuble, comme les travaux prévus ou les évolutions du règlement de copropriété, peut rapidement se sentir exclu, voire délaissé.

L’isolement numérique participe également à l’aggravation de la solitude sociale, en réduisant les occasions d’interaction, même à distance. Lorsque la seule forme de communication avec le bailleur passe par un courriel ou un formulaire en ligne, de nombreuses personnes âgées, déjà vulnérables, se trouvent dans l’impossibilité de solliciter l’aide dont elles ont besoin. Sans contact humain direct, elles peuvent rapidement se sentir ignorées et déconnectées de la vie de l’immeuble, ce qui engendre un sentiment d’inutilité et peut même mener à des problèmes de santé mentale, comme la dépression.

Des solutions à mettre en place

Il est essentiel que les bailleurs et gestionnaires immobiliers prennent conscience de cette problématique et mettent en place des solutions adaptées pour assurer une communication inclusive. Voici quelques pistes de réflexion pour pallier ce manque :

  1. Multicanal : Diversifier les modes de communication
    En plus des outils numériques, il est primordial de maintenir des canaux de communication traditionnels : courrier postal, appels téléphoniques, voire visites à domicile dans certains cas. Les gestionnaires d’immeuble peuvent organiser des permanences physiques ou des rencontres régulières avec leurs locataires seniors pour répondre à leurs questions.

  2. Accompagnement numérique
    Mettre en place des services d’accompagnement à l’utilisation des outils numériques, tels que des ateliers ou des sessions de formation, peut aider les seniors à se familiariser avec les technologies. Cela leur permettrait d’accéder plus facilement aux informations en ligne tout en conservant un lien avec leur gestionnaire.

  3. Création d’une équipe dédiée à l’aide aux seniors
    Pour les locataires particulièrement vulnérables, des interlocuteurs dédiés, formés à la prise en charge de cette tranche d’âge, pourraient être mis en place. Ces personnes seraient chargées de communiquer avec les seniors de manière personnalisée, de répondre à leurs besoins et de les soutenir dans leurs démarches administratives.

  4. Renforcer les liens communautaires au sein des immeubles
    Favoriser des initiatives qui encouragent la socialisation des seniors au sein de l’immeuble est également crucial. Des événements réguliers, des groupes de discussion ou même des bénévoles qui visitent les locataires âgés peuvent contribuer à lutter contre l’isolement social.

Conclusion

La question de l’isolement des seniors locataires en immeuble, aggravée par une communication exclusivement numérique, nécessite une prise de conscience et une action proactive de la part des bailleurs et des gestionnaires d’immeuble. En diversifiant les canaux de communication et en plaçant l’humain au cœur de la gestion locative, il est possible de réduire cet isolement et de renforcer le bien-être des seniors, en leur offrant une solution à la fois pratique, respectueuse et inclusive. Pour que la transition numérique soit véritablement bénéfique pour tous, elle doit se faire dans le respect des besoins et des réalités de chaque locataire, quel que soit son âge.

Mon Lien Visio est au service de tous les bailleurs pour communiquer avec leurs locataires âgés en lien avec leurs équipes sur place et les aidants

LA MARPA D’AGEN REÇOIT MON LIEN VISIO, PRÉSENTÉ PAR LE DGA DE SILVER VALLEY

Le Lot et Garonne innove pour le #bienvieillir avec Silver Valley! Vendredi avait lieu une journée #OpenLab au sein de la résidence #Marpa Le Canalet du Passage d’Agen. Mon Lien Visio est testé par les résidents dans l’après-midi après une conférence plénière sur « La Longévité sur les territoires », table ronde, présentation de la résidence Marpa et inauguration du jardin thérapeutique.

LE FORFAIT AUTONOMIE : UN SOUTIEN ESSENTIEL POUR LES RÉSIDENCES SENIORS

Introduction

Le vieillissement de la population est une réalité à laquelle la société doit faire face. En France, la part des personnes âgées de 60 ans et plus représente une proportion croissante de la population. Cette évolution démographique soulève des enjeux majeurs en matière de santé publique, notamment la question de la perte d’autonomie. Pour y répondre, le gouvernement a mis en place divers dispositifs, parmi lesquels le forfait autonomie, destiné à financer des actions spécifiques dans les résidences pour seniors. Cet article explore le rôle et l’impact de ce dispositif.

Qu’est-ce que le Forfait Autonomie ?

Le forfait autonomie est un financement attribué par les Conseils départementaux aux résidences autonomie. Ces structures, anciennement appelées foyers-logements, accueillent des personnes âgées autonomes mais qui nécessitent un environnement sécurisé et adapté. Le forfait autonomie vise à soutenir des actions de prévention et de maintien de l’autonomie pour les résidents.

Objectifs et Actions Financées

L’objectif principal du forfait autonomie est de lutter contre la perte d’autonomie des seniors en finançant des actions spécifiques. Parmi les initiatives couramment soutenues, on trouve :

  1. Activités Physiques Adaptées (APA) : Des séances de gymnastique douce, de yoga ou de marche nordique pour maintenir la mobilité et l’équilibre des résidents.
  2. Ateliers de Prévention : Des sessions sur la prévention des chutes, la gestion du stress, et la nutrition, visant à sensibiliser et informer les résidents sur des pratiques bénéfiques pour leur santé.
  3. Stimulations Cognitives : Des ateliers de mémoire, de jeux de société, et des activités culturelles pour stimuler l’activité cérébrale et prévenir les troubles cognitifs.
  4. Actions de Socialisation : Des sorties culturelles, des événements festifs, et des activités de groupe pour lutter contre l’isolement social, facteur aggravant de la perte d’autonomie.

Impact du Forfait Autonomie

Les résidences bénéficiant du forfait autonomie peuvent mettre en place des programmes variés et réguliers, améliorant ainsi significativement la qualité de vie des résidents. Les retours d’expérience montrent que les résidents participants à ces programmes maintiennent mieux leur autonomie, tant sur le plan physique que psychique.

Témoignages

Madame Dupont, résidente d’une résidence autonomie à Lyon, témoigne : « Grâce aux ateliers de prévention des chutes et aux cours de gymnastique, je me sens plus en sécurité et plus en forme. Ces activités m’ont permis de rencontrer d’autres personnes et de créer des liens d’amitié. »

De son côté, Monsieur Martin, directeur d’une résidence en Ile-de-France, souligne : « Le forfait autonomie est essentiel pour notre établissement. Il nous permet de proposer des activités diversifiées qui répondent aux besoins de nos résidents et de prévenir la perte d’autonomie de manière efficace. »

Conclusion

Le forfait autonomie constitue une aide précieuse pour les résidences autonomie en leur permettant de développer des actions ciblées contre la perte d’autonomie. En soutenant financièrement ces initiatives, ce dispositif contribue non seulement à améliorer la qualité de vie des personnes âgées, mais aussi à retarder le recours à des structures plus médicalisées. Il s’inscrit ainsi dans une politique globale de soutien et de valorisation des seniors au sein de la société.

Par la diversité et l’adaptabilité des actions qu’il finance, le forfait autonomie représente un levier stratégique dans la lutte contre la dépendance, offrant aux seniors un environnement propice à une vieillesse active et épanouie.

Mon Lien Visio est éligible au forfait autonomie: https://monlienvisio.fr/forfait-autonomie-residence-autonomie/

EST-CE QUE LES AIDANTS D’UN PROCHE AGE PEUVENT SOLLICITER D’UNE PRIME D’ACTIVITE ET EST-CE QU’ELLE EST RETROACTIVE ?

La prime d’activité est une prestation de compensation financière accordée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) aux employés à faible revenu. En qualité d’aidant d’un proche âgé, on peut se demander si cette assistance peut vous être offerte et, si nécessaire, si elle peut être rétroactive. Les différentes conditions pour recevoir la prime d’activité en tant qu’aidant, les procédures à suivre et les aspects rétroactifs de cette aide seront examinés.

Les critères pour bénéficier de la prime d’activité en tant qu’aidant

Afin de bénéficier de la prime d’activité en tant qu’aidant d’un proche âgé, il est nécessaire de répondre à certaines exigences. Les conditions suivantes sont respectées :

  • Être employé ou travailleur indépendant : la prime d’activité est attribuée aux individus qui travaillent, qu’ils soient employés ou travailleurs indépendants.
  • Pour le travail d’aidant, il est nécessaire de recevoir une rémunération, que ce soit en tant que salaire, indemnités journalières ou revenus d’activité professionnelle. La prime d’activité ne peut être attribuée aux aidants familiaux bénévoles qui n’ont pas de rémunération pour leur activité.
  • Pour bénéficier de la prime d’activité, il est nécessaire d’avoir des revenus modestes, inférieurs à un seuil donné. Ce seuil diffère selon la structure familiale et le nombre d’enfants à charge. Par exemple, le seuil est fixé à 2 000 euros nets par mois pour un célibataire sans enfant. 
  • Seules les personnes âgées de 18 ans ou plus peuvent recevoir la prime d’activité. 
  • Habiter en France : pour bénéficier de cette aide, il est nécessaire de résider régulièrement et de manière stable en France. Si toutes ces conditions sont remplies, vous avez la possibilité de bénéficier de la prime d’activité en tant qu’aidant d’un proche âgé.

Les étapes nécessaires pour solliciter la prime d’activité

Afin de solliciter la prime d’activité en qualité d’aidant, il est essentiel de suivre certaines étapes :

  • Avant de soumettre une demande, il est recommandé de simuler ses droits à la prime d’activité en se rendant sur le site de la CAF. Grâce à cette simulation, vous pouvez déterminer si vous êtes éligible à l’assistance et quel montant vous pouvez espérer recevoir.
  • Si vous ne disposez pas encore d’un compte CAF, il est essentiel de le créer. Afin d’y parvenir, rendez-vous sur le site de la CAF, sélectionnez « Mon compte » et suivez les consignes pour créer votre compte personnel. Après avoir créé votre compte CAF, connectez-vous à votre espace personnel et sélectionnez la option « Faire une demande de prestation ». Par la suite, sélectionnez la prime d’activité et complétez le formulaire en ligne en fournissant les informations nécessaires.
  • Après avoir complété le formulaire, il est essentiel de soumettre à la CAF certains documents justificatifs, tels qu’une copie de votre pièce d’identité, un relevé d’identité bancaire et des preuves de revenus. Il est possible d’envoyer ces documents depuis votre compte CAF, en les imprimant ou en les capturant en photo.
  • Après avoir envoyé votre demande et vos justificatifs, la CAF examinera votre dossier et vous tiendra informé de sa décision. Un courrier vous sera envoyé avec le montant de la prime d’activité qui vous sera versée, ainsi que la date du premier paiement.

Il convient de souligner qu’il est nécessaire de renouveler la demande de prime d’activité tous les 3 mois en mettant à jour vos revenus sur le site de la CAF.

La prime d’activité rétroactive pour les aidants

La rétroactivité de la prime d’activité pour les personnes aidantes est un sujet délicat. Effectivement, des aidants ont pu observer des disparités de traitement en fonction des situations, et des situations où la prime leur a été versée rétroactivement, ce qui n’est pas prévu par le dispositif.

La prime d’activité n’est pas rétroactive, au moins officiellement. Cela implique que les droits à ce soutien sont ouverts à partir du mois suivant la demande, et non pour les mois précédents. Il est donc essentiel de soumettre votre demande de prime d’activité en tant qu’aidant le plus rapidement possible, afin de ne pas perdre de droits.

Cependant, une demande de rétroactivité peut être soumise à la CAF si vous pensez avoir été lésé ou si votre situation présente des spécificités. Il est recommandé de contacter votre CAF afin de présenter votre situation et solliciter une révision de votre dossier. Le choix de la rétroactivité sera donc effectué individuellement, et il n’y a aucune certitude que votre demande sera acceptée.

Quels éléments à prendre en compte concernant la prime d’activité pour un aidant

Les aidants d’un proche âgé ont la possibilité de bénéficier de la prime d’activité s’ils sont éligibles, c’est-à-dire : salarié ou travailleur indépendant, rémunéré pour leur activité d’aidant, revenus modestes, âgés de 18 ans ou plus, résidence régulière et stable en France. 

Concernant la rétroactivité de la prime d’activité, il est nécessaire de préciser qu’elle n’est pas prévue par le dispositif, et que les droits sont ouverts à compter du mois qui suit la demande. Toutefois, si vous estimez que votre situation mérite une rétroactivité, vous pouvez prendre contact avec votre CAF pour demander un réexamen de votre dossier. La décision sera alors prise au cas par cas, sans garantie d’acceptation.

En tant qu’aidant d’un proche âgé, il est essentiel de connaître ses droits et les aides financières auxquelles on peut prétendre. La prime d’activité peut constituer un soutien important pour les aidants aux revenus modestes, et il est donc primordial de se renseigner et d’entamer les démarches le plus tôt possible. N’hésitez pas à vous rendre sur les sites officiels et à contacter votre CAF afin d’obtenir des informations sur mesure et adaptées à votre cas.

En tant qu’accompagnant, vous effectuez un rôle crucial et précieux pour votre proche et pour la société. En étant conscient de vos droits et des aides disponibles, vous pourrez ainsi diminuer votre facture et vous concentrer sur ce qui compte vraiment : être présent pour votre proche et vivre cette expérience avec tranquillité et bienveillance.

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RETARDER LA PERTE D’AUTONOMIE : UNE PRIORITE POUR LE BIEN-ETRE DES PERSONNES ÂGEES

La perte d’autonomie chez les personnes âgées est une préoccupation croissante dans nos sociétés vieillissantes. Prolonger cette autonomie est non seulement crucial pour le bien-être individuel, mais aussi pour alléger la pression sur les systèmes de santé et les structures d’accueil. Cet article explore l’importance de retarder la perte d’autonomie et l’impact vital de maintenir un lien fort avec les aidants.

Les Enjeux de la Perte d’Autonomie

La perte d’autonomie se manifeste par une diminution progressive des capacités physiques et mentales, rendant les tâches quotidiennes de plus en plus difficiles. Cette situation peut conduire à une perte de dignité et de contrôle sur sa propre vie, engendrant souvent des sentiments de frustration, de dépression et d’isolement.

Conséquences sur la Santé et le Bien-être

  1. Santé Physique : Une autonomie prolongée favorise une meilleure santé physique grâce à une activité régulière et une alimentation équilibrée.
  2. Santé Mentale : L’engagement dans des activités sociales et intellectuelles stimule le cerveau et peut retarder l’apparition de troubles cognitifs.
  3. Qualité de Vie : Le maintien de l’indépendance permet de préserver un sentiment de dignité et de satisfaction personnelle.

Stratégies pour Retarder la Perte d’Autonomie

Pour retarder la perte d’autonomie, plusieurs approches peuvent être adoptées :

  1. Activité Physique : Des exercices réguliers adaptés, tels que la marche, le yoga ou l’aquagym, sont essentiels pour maintenir la mobilité et la force musculaire.
  2. Stimulation Cognitive : Participer à des activités qui stimulent le cerveau, comme la lecture, les jeux de mémoire ou les discussions, aide à préserver les fonctions cognitives.
  3. Alimentation Équilibrée : Une alimentation riche en nutriments essentiels peut prévenir ou retarder l’apparition de maladies liées à l’âge.
  4. Socialisation : Maintenir des interactions sociales régulières est crucial pour le bien-être émotionnel et mental.

Le Rôle Crucial des Aidants

Les aidants, qu’ils soient familiaux ou professionnels, jouent un rôle fondamental dans le soutien des personnes âgées. Leur présence et leur assistance peuvent faire une différence significative dans le maintien de l’autonomie.

Importance de Maintenir un Lien Fort avec les Aidants

  1. Soutien Émotionnel : Les aidants offrent un soutien émotionnel indispensable, aidant à combattre la solitude et l’anxiété.
  2. Suivi Médical : Ils veillent à ce que les personnes âgées suivent leurs traitements médicaux et assistent aux rendez-vous médicaux nécessaires.
  3. Assistance Quotidienne : Les aidants aident à accomplir les tâches quotidiennes, facilitant ainsi le maintien à domicile.
  4. Détection Précoce : Un aidant attentif peut détecter précocement les signes de détérioration de la santé, permettant une intervention rapide.

Favoriser une Collaboration Efficace

Pour maximiser les bénéfices de l’assistance des aidants, il est essentiel de :

  1. Communiquer Ouvertement : Un dialogue ouvert et honnête entre la personne âgée et son aidant est crucial pour identifier les besoins et les préférences.
  2. Planifier Ensemble : Impliquer la personne âgée dans les décisions concernant son propre soin renforce son sentiment de contrôle et de dignité.
  3. Formation des Aidants : Fournir aux aidants les compétences nécessaires pour gérer efficacement les besoins des personnes âgées.

Conclusion

Retarder la perte d’autonomie est une priorité pour assurer le bien-être des personnes âgées. Cela passe par des stratégies variées, allant de l’activité physique à la stimulation cognitive, en passant par une alimentation équilibrée et une vie sociale active. Cependant, l’élément central de cette équation reste le lien fort et bienveillant avec les aidants. Leur rôle est inestimable pour soutenir l’autonomie et améliorer la qualité de vie des personnes âgées, démontrant que le soin ne se limite pas aux aspects physiques, mais englobe également l’affectif et le relationnel. En favorisant une collaboration harmonieuse entre les aidants et les personnes âgées, nous pouvons créer un environnement où l’autonomie est non seulement prolongée, mais également enrichissante.

CE QUI VA CHANGER POUR LES SALARIÉS PROCHES AIDANTS LORS DES CONGÉS?

Une allocation journalière de proche aidant (Ajpa) est incluse dans ce congé, s’élevant à 64,54 euros.

Les salariés qui interrompent leur activité pour prendre soin d’un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie ont bénéficié de l’allocation et du congé « proche aidant ». À partir de 2025, les règles actuelles seront modifiées.

Une avancée significative. En 2017, le congé de soutien familial a été remplacé par le congé proche aidant. Il donne la possibilité aux employés qui interrompent leur emploi afin de prendre soin d’un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie de prendre un congé pour une durée maximale de 3 mois. Un employeur ne peut pas refuser un congé.

Le salarié reçoit une allocation journalière de proche aidant (Ajpa) d’un montant de 64,54 euros, pendant une période de 66 jours, peu importe le nombre de proches aidés. En 2024, environ 8 à 11 millions de personnes affirment fournir régulièrement une assistance à un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Les règles actuelles seront modifiées en 2025, selon un décret publié le samedi 6 juillet.

DES CHANGEMENTS POSITIFS

Dès le 1er janvier 2025, un employé ayant atteint la durée maximale de 66 jours pourra être indemnisé pour une durée supplémentaire s’il a besoin d’aider un autre proche. Selon le décret, il aura la possibilité de demander à renouveler son droit à l’allocation journalière de proche aidant s’il « apporte son aide à une personne différente de celle au titre de laquelle il a déjà bénéficié de cette allocation ». Et cela, pendant 66 jours supplémentaires.

Il convient de souligner que le nombre maximal d’allocations journalières versées à un bénéficiaire ne pourra pas dépasser 264 jours au cours de la carrière du salarié, ce qui représente une augmentation de 198 jours par rapport à la règle actuelle.

LES NOUVEAUX SENIORS : UNE GENERATION EN QUETE D’ASSISTANCE INNOVANTE

Les seniors d’aujourd’hui ne ressemblent plus à ceux d’hier. Plus actifs, connectés, et exigeants, ces « nouveaux seniors » bousculent les codes de l’accompagnement traditionnel. Beaucoup, après avoir souscrit des services de téléassistance pour leurs parents, décident désormais d’investir dans des solutions innovantes pour eux-mêmes. Une transition qui reflète leur volonté de préserver leur autonomie tout en adoptant des technologies modernes et personnalisées.

1. Les nouveaux seniors : une génération connectée et proactive

Contrairement à leurs parents, les nouveaux seniors sont souvent familiarisés avec les outils numériques. Ils utilisent déjà des smartphones, des applications, et des objets connectés dans leur quotidien. Leur approche de l’assistance s’inscrit donc dans une démarche proactive, où il ne s’agit pas seulement de prévenir les accidents, mais d’améliorer leur qualité de vie.

Ces seniors veulent des solutions qui :

  • S’intègrent naturellement dans leur mode de vie : pas question d’outils stigmatisants ou encombrants.
  • Apportent une réelle valeur ajoutée : au-delà de la sécurité, ils recherchent des services qui offrent confort, bien-être, et autonomie.
  • Sont évolutives : adaptées à leurs besoins présents mais aussi à ceux qu’ils pourraient rencontrer dans l’avenir.

2. De la téléassistance classique aux technologies intelligentes

La téléassistance traditionnelle, souvent basée sur un médaillon ou un bracelet d’alerte, ne satisfait plus pleinement ces seniors. Ils se tournent vers des alternatives plus avancées :

  • Assistance proactive : grâce à des capteurs intelligents et des dispositifs d’IA, des systèmes peuvent détecter des comportements inhabituels (chutes, inactivité prolongée) et intervenir avant même qu’une alerte ne soit déclenchée.
  • Objets connectés multifonctions : des montres intelligentes qui, en plus d’assurer un suivi de la santé (fréquence cardiaque, pression artérielle), permettent aussi de localiser la personne ou de passer des appels d’urgence.
  • Applications personnalisées : offrant des rappels de rendez-vous, des conseils santé, et même des programmes de fitness adaptés.

3. Une maison intelligente au service du quotidien

La domotique joue un rôle clé dans cette quête d’indépendance. Les nouveaux seniors investissent dans des solutions qui transforment leur maison en véritable cocon technologique :

  • Éclairage automatique : les lumières s’allument et s’éteignent selon la présence, évitant les accidents nocturnes.
  • Assistance vocale : des appareils comme Alexa ou Google Assistant répondent aux questions, passent des appels, ou contrôlent les appareils électroménagers.
  • Sécurité renforcée : des caméras intelligentes et des systèmes d’alarme connectés garantissent une surveillance discrète mais efficace.

4. Le bien-être avant tout : une approche holistique de l’assistance

Pour ces seniors, l’assistance ne se limite pas à la sécurité. Ils recherchent des solutions qui enrichissent leur quotidien :

  • Activités physiques et cognitives : des applications et équipements adaptés les aident à rester actifs, physiquement et mentalement.
  • Connexion sociale : des plateformes numériques permettent de maintenir le lien avec leurs proches ou de participer à des communautés en ligne.
  • Accompagnement émotionnel : certains dispositifs incluent des fonctionnalités pour lutter contre l’isolement, comme la mise en relation avec des groupes ou des conseillers.

5. Un choix éthique et responsable

Les nouveaux seniors prennent également en compte des aspects comme la confidentialité des données et l’impact environnemental des solutions qu’ils adoptent. Ils privilégient des technologies respectueuses de leur vie privée et éco-conçues.

Conclusion

Les nouveaux seniors incarnent une génération en pleine transformation, déterminée à vivre pleinement et en toute autonomie. En adoptant des solutions d’assistance innovantes, ils redéfinissent les standards du bien-vieillir. Cette évolution, portée par leur curiosité et leur dynamisme, ouvre la voie à un marché technologique de plus en plus créatif et inclusif. Loin d’être de simples utilisateurs, ils deviennent les moteurs d’une révolution de l’assistance.

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LA FRACTURE NUMÉRIQUE : QUAND LES AINÉS SE HEURTENT AUX OUTILS DIGITAUX

L’ère numérique promet des avancées technologiques spectaculaires, mais elle présente aussi des défis significatifs, en particulier pour les populations âgées. De plus en plus de seniors se retrouvent désemparés face à l’utilisation des outils digitaux, un phénomène qui accentue la fracture numérique et l’isolement social.

Les Défis des Seniors Face au Numérique

1. Manque de Compétences Techniques

De nombreux seniors n’ont pas grandi avec les technologies numériques et se retrouvent ainsi en décalage avec les avancées actuelles. Apprendre à utiliser un smartphone, un ordinateur ou même une tablette peut représenter une montagne insurmontable. Selon une étude de l’INSEE, près de 17% des Français âgés de 60 ans et plus n’ont jamais utilisé Internet .

2. Complexité des Interfaces Utilisateurs

Les interfaces utilisateur des nouvelles technologies sont souvent conçues pour les digital natives, laissant de côté les besoins des utilisateurs moins familiers avec ces outils. Les seniors peuvent trouver les menus et les icônes déroutants, voire incompréhensibles, ce qui décourage leur utilisation.

3. Peur de Faire des Erreurs

La crainte de faire des erreurs irréversibles est courante chez les aînés. Cette peur les empêche souvent de prendre des initiatives pour apprendre et explorer les nouvelles technologies. Un rapport de la Fondation Médéric Alzheimer souligne que l’anxiété liée à l’usage des technologies est un frein majeur pour les personnes âgées .

Conséquences de l’Exclusion Numérique

Isolement Social

L’isolement social est l’une des conséquences les plus graves de l’exclusion numérique. Les outils digitaux, tels que les réseaux sociaux, les applications de messagerie et les plateformes de visio, sont devenus des moyens essentiels pour maintenir les liens sociaux. Les seniors qui ne maîtrisent pas ces outils se retrouvent souvent isolés, particulièrement en période de crise comme la pandémie de COVID-19.

Difficultés d’Accès aux Services Essentiels

De plus en plus de services publics et privés, comme les démarches administratives, les services bancaires et les rendez-vous médicaux, migrent en ligne. Les personnes âgées qui ne peuvent pas naviguer sur Internet ou utiliser des applications mobiles rencontrent des difficultés accrues pour accéder à ces services, exacerbant leur vulnérabilité.

Initiatives pour Combattre la Fracture Numérique

Programmes de Formation

Des programmes de formation ciblés pour les seniors se multiplient. Par exemple, le programme « Aidants Connect » en France vise à former des aidants numériques capables d’accompagner les personnes âgées dans l’utilisation des outils digitaux .

Simplification des Technologies

Certaines entreprises technologiques prennent conscience de ce problème et travaillent à simplifier leurs produits. Des smartphones et tablettes conçus spécifiquement pour les seniors, avec des interfaces plus intuitives et des fonctionnalités simplifiées, commencent à apparaître sur le marché.

Actions des Associations

Des associations comme Les Petits Frères des Pauvres et Emmaüs Connect jouent un rôle crucial en aidant les seniors à se familiariser avec les outils numériques. Ces organisations offrent des ateliers, des formations et un soutien continu pour encourager l’inclusion numérique des personnes âgées.

Conclusion

L’inclusion numérique des seniors est un enjeu majeur pour notre société. Alors que la technologie continue d’évoluer, il est crucial de mettre en place des stratégies et des initiatives pour accompagner les aînés dans cette transition. Réduire la fracture numérique ne bénéficiera pas seulement aux personnes âgées, mais contribuera également à une société plus équitable et connectée.

Pour en savoir plus sur les initiatives et les ressources disponibles, vous pouvez consulter les sites des associations mentionnées et les programmes gouvernementaux dédiés à l’inclusion numérique des seniors.